Relocalisation du club RPC : état du dossier après le Conseil communal

 

Comme annoncé l’examen du point relatif au renon locatif donné par le Collège échevinal au club de basket RPC sans alternative, a été largement abordé hier soir lors de la séance du Conseil communal. Je ne manquerai pas d’y revenir plus en détails dans les prochains jours. Sachez toutefois d’ores et déjà que suite aux interventions du conseiller communal Mohamed El Arnouki (Cdh) et de moi-même pour le groupe PS, les échevins Georges Verzin pour l’Instruction publique (le club occupe encore actuellement une salle dans une école communale et ce depuis 3 ans) et Saït Köse pour les sports ont réagi.

Si les éléments de réponse fouillés apportés par l’échevin Georges Verzin étaient compréhensibles, de même que la position et les arguments mis en avant par son service, que dire de la réponse de l’échevin Köse…

S’emmêlant les pinceaux dans des dates, mettant directement un ton agressif et totalement inapproprié dans sa réponse aux interrogations et questionnements légitimes de l’opposition, stigmatisant le débat et surtout une fois de plus se décrédibilisant y compris aux yeux de ses propres collègues. Il y a des choses que l’on ne peut tolérer même si les avis divergent. Il y a en effet le respect d’un club de basket qui existe depuis plus de 35 ans, des centaines de jeunes qui y jouent, des bénévoles qui s’y investissent ainsi que tout un staff. Certaines attitudes, certains propos sont dès lors les plus malvenus lorsque l’on franchit pour de basses considérations personnelles cette frontière.

Qui est l’échevin des Sports que pour clamer haut et fort déjà à ce jour que jamais le club de basket du RPC ne pourra occuper une salle au sein du stade du Crossing encore en travaux ? Ce n’est pas comme cela que l’on gère une politique sportive pour tous les Schaerbeekois comme le martelait encore l’éditorial du groupe MR dans le dernier Schaerbeek Info. Et d’où la gêne non dissimulée dans les rangs du MR après l’intervention de Saït Köse, une fois de plus fort mal conseillé dans son approche d’un dossier.

La discussion entre personnes d’expérience et de bonne volonté se poursuivit en dehors de la salle du Conseil avec d’une part des représentants du club de basket et d’autre part l’échevin de l’Instruction publique Georges Verzin et l’échevine de la Prévention-Intégration Tamimount Essaidi. 

Je place beaucoup d’espoirs dans une solution même provisoire en attendant la fin des travaux au Crossing afin de ne pas jeter à la rue l’un de nos clubs sportifs les plus importants. Car comme je le répète, entre personnes de bonne volonté, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions.