Contrat de Quartier « Aerschot-Progrès » : le délicat dossier de l’arrêt des chantiers de rénovation

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Comme vous le savez, le périmètre « Aerschot-Progrès » a bénéficié d’un contrat de quartier permettant grâce en partie à des subsides régionaux de revaloriser le quartier que ce soit au niveau de travaux de réaménagement de voiries, du travail avec les associations locales et enfin par le biais d’acquisitions et de rénovation d’immeubles.

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La commune est ainsi devenue propriétaire de plusieurs immeubles situés sur les angles de la rue du Progrès/rue Gendebien, rue d’Aerschot/rue De Potter, rue d’Aerschot/rue Liedts, rue d’Aerschot/avenue de la reine, rue d’Aerschot/rue Rogier et rue d’Aerschot, 208.

L’objectif de la commune de Schaerbeek en devenant propriétaire de ces immeubles d’angle était de limiter la prolifération des « bars » dans les rues perpendiculaires à la rue d’Aerschot. Ces opérations immobilières ont été menées à bien, la plupart par voie d’expropriation. Ensuite, conformément à la législation en matière de marchés publics, la société Construct Time a été désignée, rafflant tous les chantiers à l’exception d’un seul (le seul qui soit à ce jour terminé et déjà loué).

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Ensuite, sans me prononcer sur le fond de ce dossier qui est actuellement entre les mains de la justice, la machine s’est pour le moins enrayée. Chantiers à l’arrêt et pas de paiement de factures par la Commune. Chaque partie se rejetant la faute initiale. La justice tranchera.

Il est probable que mener de front autant de chantier était trop « lourd » pour la société mais que pouvait faire Schaerbeek en vertu de la loi sur les marchés publics ? Peut-être aurait-il alors fallu être moins exigeant au jour le jour avec Construct Time définitivement dépassée par tous ces chantiers et ne pas en arriver à ce clash ?

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Quoiqu’il en soit, le constat est aujourd’hui absolument affligeant et désolant pour le quartier : des chantiers à l’abandon, générant encore davantage d’insalubrité, d’insécurité, de vandalisme et d’inquiétudes bien légitimes pour le quartier.

Tous ces chantiers devaient être terminés en 2007…Quelques montants communiqués par la « Dernière Heure » dans l’article consacré à ce sujet sont effrayants, notamment celui du montant qui serait à supporter par le contribuable schaerbeekois : 4,2 millions d’euros !  

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Sans parler des risques évidents de perte de susbsidiation de la part de la Région puisque les chantiers ne pourront être achevés dans les délais impartis par le contrat de quartier. A combien  s’élèvera au final l’ardoise pour le contribuable schaerbeekois, qu’en sera-t-il des répercussions sur les marges budgétaires communales pour 2009 et quand est-ce ces chantiers seront repris en mains ? Beaucoup de questions à ce jour encore floues mais qui laissent inévitablement un sentiment très amer aux riverains qui espéraient beaucoup de changement…